LE COLLECTIF 5
MARILYNE BISSONNETTE, SARAH BOOTH, NATHALIE VANDERVEKEN,
ANDRÉANNE JACQUES ET MARION GOTTI
http://collectif5.weebly.com/
Notre collaboration a vu le jour à Québec en septembre 2013, suite à nos échanges et à nos projets développés collectivement dans le cadre de la maîtrise en arts visuels de l’Université Laval. Né d’un désir de travailler ensemble, l’objectif du collectif est de développer des projets de création multidisciplinaires qui lient nos préoccupations plastiques et conceptuelles tout en cherchant à dépasser les frontières de nos médiums respectifs, issus des domaines de l’art imprimé, du dessin, de la sculpture, de la photographie et de la vidéo. Différentes visions et matérialisations viennent cohabiter ensemble.
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Biographie |
Le collectif a été fondé par cinq artistes de la relève en arts visuels : Marilyne Bissonnette, Sarah Booth, Marion Gotti, Andréanne Jacques et Nathalie Vanderveken. Provenant de part et d’autre du Québec et de la France, nos origines diverses ont stimulé notre désir de s’unir dans la création. Individuellement, nous sommes chacune des artistes impliquées dans le milieu artistique à Québec et qui ont été récompensées à plusieurs reprises par divers prix et bourses. En mars 2014, le collectif était récipiendaire de la bourse de recherche-création Première Ovation-Arts Multi.
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Démarche |
Cinq artistes, cinq préoccupations différentes, mais dont les intentions convergent vers l’expérimentation des limites propres à leur médium pour explorer l’univers de l’art multi. S’imposant des méthodes rigides et ordonnées ou bien travaillant de façon spontanée et gestuelle, chacune de nous s’exprime à travers son propre langage ; de l’image cinématographique à la vidéo d’animation, du dessin au papier qui devient sculpture, qui s’échoue, qui se déchire, fragile.
Dans le cadre de nos recherches, nous sommes portées à la fois par des réflexions actuelles sur les questions d’identité et de notre rapport sensible au territoire du réel et de l’imaginaire. Au sein de notre pratique, ces problématiques sont abordées par l’exploration des espaces domestiques qui sont investis et réinventés afin d’élaborer des œuvres teintées de surréalisme. Ces propositions sont construites à partir de gestes et d’artefacts issus d’un quotidien parfois authentique, parfois fabriqué. Elles se matérialisent sous la forme de performances, d’installations et de sculptures dans lesquelles le corps, la nourriture, les vêtements, le mobilier, les objets et l’espace habité en lui-même sont détournés, transformés. Parmi ces interventions, l’enveloppement est itératif jusqu’à devenir l’un des principaux motifs de notre travail, se déployant sous la forme d’un rituel qui enrobe et fige les objets, le corps, la nourriture, voire l’espace. |